Les préservatifs

Aussi contre les IST !

Cette méthode est sans effet secondaire, non-hormonale et non invasive, elle peut être vécue comme contraignante car demande d’être utilisée à chaque rapport (peu importe le moment du cycle). Elle est considérée comme ‘’modérément efficace’’ (10-15% d’échec sur une année d’utilisation) et est souvent abandonnée dans la première année d’utilisation (53%).

C’est la seule contraception qui permet également de vous protéger contre les IST ! Certains préservatifs sont maintenant remboursés par l’Assurance Maladie.

La pilule contraceptive

Oestro-progestative ou progestative

La mise en place de cette contraception est simple et non invasive. La variété des types de pilules permet de s’adapter selon les besoins, les contre- indications et les effets secondaires (différents pour chaque femme). Cette contraception demande d’être rigoureuse, la prise des comprimés étant quotidienne et à heure fixe !

Ce n’est pas une contraception adapté si les oublis se répètent (le taux d’échec en théorie est inférieur à 1%, en réalité il est autours de 8%).

L’anneau vaginal

En place pour 3 semaines

L’anneau vaginal peut régler le problème d’oubli car il est mis en place pour 3 semaines donc ne nécessite pas d’y penser tous les jours. Il a les mêmes indications que la pilule et la même efficacité.

Il n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie mais peut être pris en charge par certaines mutuelles.

Les S.I.U

Stérilets hormonaux entre 3 et 5 ans

Il existe trois SIU avec trois dosages hormonaux différents de la même hormone (un progestatif : le lévonorgestrel) : le JAYDESS® dosé à 13,5mg (dure 3 ans maximum, convient aussi aux femmes qui n’ont jamais accouché), le KYLEENA® dosé à 19,5 mg (dure 5 ans maximum, convient aussi aux femmes qui n’ont jamais accouché), le MIRENA® dosé à 52 mg (dure 5 ans maximum, convient plutôt aux femmes ayant déjà eu des enfants car un peu plus grand).

Cette méthode est un peu plus invasive car nécessite la pose du stérilet à l’interieur de l’utérus via le col de l’utérus. Elle est très efficace (risque de grossesse < 1%) car il n’y a pas de risque d’oubli ou d’interaction médicamenteuse comme avec la pilule !

Les D.I.U

Stérilets au cuivre, sans hormone

Ce stérilet existe en plusieurs tailles et formes selon chaque femme. Il peut être posé chez la femme n’ayant jamais eu d’enfant, il est en place pour maximum 5 ans mais peut être retiré avant si la patiente le souhaite.

Il est sans hormone donc ne modifie pas le cycle menstruel et a peu d’effets secondaires (il peut parfois augmenter le flux ou la durée des règles pour certaines femmes) tout en étant très efficace (risque de grossesse < 1%) !

L’implant Nexplanon®

Efficace pendant 3 ans

L’implant correspond à un petit bâtonnet semblable à une allumette, que l’on place sous la peau à l’interieur du bras (après anesthésie locale de la peau). C’est une contraception uniquement progestative (à base d’étonogestrel : 68 mg), mise en place pour 3 ans maximum.

Il est très efficace (risque de grossesse < 1%), son principe effet secondaire est qu’elle peut impacter les menstruations (soit en stoppant complètement les règles, soit en donnant des règles amoindries soit en donnant des saignements anarchiques irréguliers)

Le patch

Efficace pendant 7 jours

Il peut être une alternative à la pilule pour les patientes qui ont tendance à l’oublier, c’est discret et facile d’utilisation (attention cependant au risque de décollement du patch qui peut diminuer son efficacité).

Ses inconvénients sont ses éventuels effets secondaires (semblables à ceux de la pilule) et son non-remboursement.

Les progestatifs injectables

A répéter tous les 3 mois

Ils sont à répéter tous les 3 mois par injection dans le muscle. C’est une méthode très efficace si les délais d’injection sont respectés (seulement 3% de risque de grossesse sur une année).

Les effets indésirables sont les mêmes que ceux de l’implant ou du SIU (troubles des règles principalement).

Les méthodes barrières

Diaphragme et cape cervicale

Ces méthodes barrières peuvent être contraignantes car nécessitent d’être mises en place à chaque rapport, ces méthodes ont une meilleure efficacité si elles sont couplées à des spermicides.

Sur le long terme la méthode « diaphragme + spermicide » n’est pas très efficace car comporte un risque de grossesse évalué à 16% la première année d’utilisation. 

Les méthodes naturelles

Peu efficaces

Abstinence périodique, méthode des températures, méthode Billings, méthode MAMA, retrait… sont également peu efficaces (25% d’échec sur une année, en utilisation réelle).

Elles ne sont donc pas recommandées sur le long terme surtout chez les femmes jeunes pour lesquelles la fertilité est plus importantes.